Une coiffure de paille ancienne, romantique, une image d’enfance que j’aime associer à des contes, aux histoires effrayantes des frères Grimm : « Tout est bien qui finit bien ». J’ai planté des centaines, voire un millier d’épingles de l’extérieur vers l’intérieur de la coiffe. Espacées de quelques millimètre les unes des autres, elles créent cette pilosité menaçante, hérissée, nous interdisant le toucher. Étonnamment, avec le jeu des lumières, les pointes deviennent soyeuses, souples, évoquant même la fourrure de quelque animal sauvage…