The Neighborhood, 2012
Série de 16 sculptures, impression 3D, 20 x 20 x 15 cm (chacune)
Vues de l’exposition Cabane Cannibale (2012), Hybrid, Bidart
Commissariat Julie Laymond
Crédits photographiques : tous droits réservés
L’immobilier comme promesse d’un cadre de vie accomplie et son corolaire - le danger lié au voisinage - sont les deux axes de ce travail. La représentation, à l’échelle du lotissement, de maquettes de maisons tirées de films d’horreur des années 70 et 80 et du camion de Duel, le tout signalisé par un panneau inspiré du motel de Psychose, conduit à une conception cynique du modèle de bien-être de la banlieue middle-class.
Le seul accès à la propriété possible est l’achat d’une maison de cauchemar. La maison du film de genre incitera-t-elle ses nouveaux occupants au carnage ?
L’habitat sanguinaire peut-il rendre fou ?
De cette utopie à l’envers montent également les relents des formes d’habitat communautaire prédites en leur temps comme révolutionnaires : cités idéales de la révolution industrielle, rues-dortoirs et villes d’entreprise aux déclinaisons contemporaines plus artificielles que jamais - le vaste village Google...
La remise en question des habitudes - symptômes des populations rangées par catégories de classes ou, ici, l’habitat, pousse à ce constat : méfions-nous. Sous l’apparente sérénité des volumes, sous la norme de l’habitat, existe un parfum de massacre, moins extrême certes que dans ce village barbare, mais source de ravages psychologiques et comportementaux.
Béranger Laymond
The Neighborhood, 2012
Vues de l’exposition Bricks and Clicks #2 (2016), galerie Christophe Gaillard, Paris
Commissariat Lechassis /Romain Semeteys
Crédits photographiques : tous droits réservés
The Neighborhood, 2012
Vues de l’exposition Enchanter le réel (2017), Le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain, Billère
Commissariat Claire Lambert
Crédits photographiques : Béranger Laymond