The George Tremblay Solo Show, 2022
Exposition, Fabrique Pola, Bordeaux
Cette pièce est construite en hommage au chanteur Christophe en Sisyphe moderne. Le spectateur est assis seul au milieu de l’espace avec pour seule compagnie une boule à facette espérant que tout recommence au prochain slow.
Il y a des endroits et des moments qui positionnent le corps pour servir un usage : un baquet de voiture de course, le poste de pilotage de Tintin dans Objectif lune, le dessous d’escalier d’Harry Potter, les pupitres des discours politiques…
Des points définis sur le globe qui bougent ou pas mais qui affectent la relation entre notre corps et notre esprit.
Dans cette installation, le « regardeur », inclus dans la cimaise devient aussi le regardé.
Vanité.
Cette installation, spécialement conçue pour l’exposition, est la rotule qui articule les différents espaces entre eux.
Pour The George Tremblay Show, la conversation est toujours le point de départ d’une performance.
Elle a lieu le matin, dans le jardin.
Réalisées et activées pour la performance AFTERPARTY à Blois en 2020, ces chaises sont remplies de punchlines, extraites de discours ou de déclarations politiques.
Prononcées par des femmes ou des hommes, elles sont solennelles, sérieuses et indispensables.
Leur son est modulable à l’envi, selon que l’on s’y assoie... ou pas.
Un interrupteur situé sur leur assise vous permet de les expérimenter.
Le monde est beau comme dans les publicités.
Les enfants s’amusent dans les parcs, les chiens courent après les frisbees, les gens mangent des hamburgers, les amoureux se tiennent la main, la police patrouille.
Rien ne saurait déranger ce moment.
Cette pièce est à expérimenter seul ou à deux. Les passagers se retrouvent isolés dans l’exposition. Leur monde se referme pour s’ouvrir vers d’autres horizons.
On a tous des souvenirs d’un soir en voiture.
Cette pièce a été construite pour la performance Sweet Home le 6 mai 2022.
Elle en conserve les traces mais s’autonomise en prenant sa place dans le Polarium.
Sculpture délationniste
Don Diego de la Vega est un homme intelligent, cultivé, habile, courageux et juste. Par son engagement, The George Tremblay Show dit les choses, dénonce les injustices et rétablit les équilibres du monde.
Certes, la police va être informée, mais The George Tremblay Show assume de ne pas tout maîtriser dans ce vaste dialogue entre l’art et le pouvoir.
Les performances de The George Tremblay Show sont toujours restituées sous la forme textuelle, tel un récit subjectif d’un moment collectif.
Cette table/édition présente les textes librement rédigés par des spectateurs choisis pour restituer, de mémoire, ce qui s’est réellement passé.
La musique s’écoute. Elle permet de danser, de se souvenir d’instants vécus, de sortir d’un ennui compact, de fédérer, de faire exister un moment particulier.
La musique est un art. De ceux dits populaires, elle représente sans doute la quintessence.
La culture populaire est aussi l’un des outils de prédilection de The George Tremblay Show, qu’il malaxe et utilise au même titre qu’un autre matériau.
Let’s dance !
Discothèque mobile de doigts.
Cette pièce a été activée lors de la performance Archipel en avril 2015 à Lieu Commun Artist Run Space, Toulouse.
Au cinéma, les photos d’exploitation sont prises par le photographe de plateau pendant les tournages.
Elles servent à être affichées dans l’entrée des cinémas pour donner envie d’aller voir le film.
Sur le même principe, les photos d’exploitation de The George Tremblay Show servent à donner envie au spectateur d’aller voir les futures performances.
The Curators, 2021
Production Lieu Commun TV
Un léger mouvement.
La lumière monte, descend, se penche un peu, se redresse, remonte…
Qui bouge ? Qui tangue ?
Utilisé habituellement en Amérique du Nord pour indiquer les sorties de secours, ce caisson lumineux est employé ici comme un manifeste.
Crédits photographiques : The George Tremblay Show