
Assemblage de 36 tirages lumen, 100 x 70 cm (sans cadre)
Production : musée national de la Marine et Collectif Acte
-
Quand parut l’aube aux doigts de rose II, 2020Série de 3 œuvres
Assemblage de 16 tirages lumen, 60 x 80 cm
Production : Captures -
Quand parut l’aube aux doigts de rose III, 2020Série de 3 œuvres
Assemblage de 16 tirages lumen, 60 x 80 cm
Production : Captures
Les vestiges du mur de l’Atlantique, ensemble de bâtiments défensifs construits par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, ponctuent le littoral de monolithes de béton. Érosion des dunes et montée des eaux me donnent l’impression qu’ils se jettent à la mer, que le sable les repousse au-devant des vagues.
La technique du tirage lumen consiste à exposer du papier photo-sensible argentique au soleil et à le fixer sans le révéler (voir Le crépuscule des échoués). Elle leur donne la couleur gris-rosée utilisée pour camoufler des bateaux à partir de 1940 : selon Lord Mountbatten, ils permettaient aux bâtiments d’être moins repérables à l’aube et au crépuscule.

-
Vue d’atelier, 2021
-
Vue de l’exposition L’archipel des sentinelles, musée national de la Marine, Rochefort, 2021
Texte : Anaïs Marion
Crédits photographiques : Anaïs Marion
© Adagp, Paris