Six pierres de terre à traverser avec son corps in situ (pensées au départ pour la commune de Chasteix).
Imaginer une sculpture imprégnée du site, de la terre, de l’architecture et du paysage située dans un entre-deux. Une sculpture qui se fonde et se décale en proposant une autre pratique de l’espace. Une sculpture qui joue des faux-semblants d’une pierre apparemment pérenne, outil traditionnel de la sculpture, reformulée en terre forcément éphémère. Une sculpture dont tous les composants aient une faible empreinte écologique afin que la mémoire de l’expérience soit le résidu. Une sculpture qui prenne la forme d’une performance dans sa construction, dans sa pratique et dans sa déconstruction.
Une sculpture, enfin, qui joue en trois étapes l’occupation, l’expérience et la dés-occupation d’un site.
Kristina Depaulis
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Crédits photographiques : Antoine Gatet
©Adagp, Paris