La Cerisaie

2021
Exposition personnelle
Atelier de l’artiste, Buxerolles

 

 

Or dans les expositions de Florian de la Salle, un arbre mort est apparu depuis 2020 et revient à la fois comme le fantôme d’une vie passée et la structure fractale d’un objet en opposition complète avec les propositions plastiques sérielles, et tranche avec les dispositifs tout en ordre et classement. L’histoire de cet arbre est celle de la recherche d’un objet mort dans l’ensemble des parcelles d’un cadastre en mosaïque et la rencontre avec un agriculteur retraité pour qui la démarche affective et artistique de Florian de la Salle avait de quoi surprendre. Mais cette histoire s’écrit maintenant dans l’ensemble des expositions de l’artiste avec cette présence totémique, désordonnée et violente, au centre d’une vaste partie d’échecs. Une sorte de vie sauvage vient se confronter à la rationalité d’un dispositif de pièces positionnées rigoureusement. Il est aussi cette trace d’un paysage qui n’est plus, duquel il s’est soustrait en mourant puis retiré par tronçons en devenant objet d’art comme contrepoint de paysages imaginaires.

Jérôme Diacre, extrait de Le fou prend la tour, 2024

 

  • {La cerisaie}, 2021
    La cerisaie, 2021
    Cerisier, céruse, dimensions variables
  • {Cylindres}, 2020
    Cylindres, 2020
    Porcelaine, chromatographie de sels minéraux, 10 cm de hauteur et 4 cm de diamètre chacun

 

  • {Monotypes}, 2021
    Monotypes, 2021
    Papier hahnemühle 300g, 135 x 185 cm
  • {Série Monotypes}, 2021
    Série Monotypes, 2021
    Papier hahnemühle 300g, 135 x 185 cm

 

Crédits photographiques : Yann Gachet