Christophe Clottes reprend ses modules géométriques pour les développer dans l’espace en volumes métalliques recouverts de peaux de vaches naturelles, ils seront forcément mobiles, leur base pourvue de roues : un peu cabanes, un peu machines, un peu objets et un peu corps...
Ce que cela fait d’être un corps, une chose en perpétuelle mutation, comme l’est une identité et comme l’est un territoire, voilà – et ce n’est pas rien – ce qui se trouve ici interrogé et qui peut aussi bien nous déstabiliser que nous amuser. Car ces vaches appellent, évidemment, au jeu, lequel est, comme on le sait, une tâche fort sérieuse...
Évelyne Toussaint