Le capteur est constitué de deux coussins en mousse et tissu imperméable, destinés à deux corps allongés sur le ventre, dos à dos. Deux boîtes en bois cachées dans la terre sont recouvertes de bâches et permettent de mettre la tête dans le sol. Elles sont agrémentées d’une maquette d’architecture avec éclairage.
Lors de la manipulation, les personnes se trouvent en position d’autruche mais peuvent communiquer sous terre grâce à un tube de PVC invisible qui permet de faire circuler les voix.
C’est une invitation à un camping mental, à un nomadisme imaginaire consistant en l’occupation d’un espace entre deux (entre surface et profondeur, entre observable et observé e, entre inhabitable et habité, entre soi et l’autre). La maquette intérieure renvoie à des éléments d’architecture de passages identifiables par tou tes : escaliers, fenêtre, couloir... traités comme s’ils étaient en chantier. Ils sont autant de supports imaginaires renvoyant à nos propres mémoires d’espace.
Kristina Depaulis

Collection Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine
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Crédits photographiques : Kristina Depaulis
©Adagp, Paris