Jean-François Noble

Né le 13 septembre 1952, à Lalinde, France
Vit et travaille à Lalinde, Dordogne
Dossier mis à jour en mars 2018
Dossier publié en mai 2014

« Mon travail est inaccessible, comme l’art doit être inaccessible. » Le credo, sous forme de boutade provocante, ne signifie pas que Jean-François Noble situe ses œuvres dans des limbes hostiles au commun des mortels. Bien au contraire, il est conscient, jusqu’au bout de ses pinceaux ou de ses burins, de son inscription dans un environnement dont il ne saisira jamais, malgré son gargantuesque appétit de savoir, toutes les connexions. L’art est une élévation, un brouillage de pistes qui permet de se dépouiller de ses certitudes rationnelles pour se révéler à soi-même. Accidenter les chemins, superposer les codes, une étincelle malicieuse au fond de l’œil. Son intérêt de plus en plus prégnant pour les symboles alchimiques participe de cette quête d’un inconnu qui s’éloigne indéfiniment, au fil des degrés d’initiation.

Curieux de tout, réceptif aux signes invisibles de la nature, Jean-François nourrit sa perception exacerbée des conversations secrètes avec les éléments. « Les vieux discutent avec les ronces », disait son grand-père. Son œuvre, protéiforme et tellurique, poursuit un dialogue de plus en plus profond avec les origines de l’homme, tout autant qu’elle s’ouvre à la transmission vers les nouvelles générations. [...] S’il ne rechigne pas à intégrer les technologies visuelles modernes à ses séries ou ses installations, la matière continue à y jouer un rôle fondamental. Sous toutes ses formes, toutes ses métamorphoses. [...] Fluide réconciliation du geste et de la pensée, son travail accompagne, davantage qu’il ne l’asservit, l’indéchiffrable pulsation de l’univers. Tout vient à point à qui sait le recevoir. « J’attends que les choses surgissent. » Le moment juste, l’équilibre dans la démesure. Le « Noble art » de Jean-François est à son image : humain mais sans limites.

Hervé Brunaux, “Noble cause”, 2014 (extrait)

Commande de Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine

“My work is inaccessible, just as art should be.” This principle in the form of a provocative quip does not mean that Jean-François Noble situates his works in some limbo hostile to the ordinary mortal. On the contrary, he is conscious, down to the tips of his brushes and chisels, that he is part of an environment, the many connections of which he will never fully capture despite his gargantuan thirst for knowledge. Art is an elevation, a self-revelatory smokescreen that enables one to shed one’s rational certainties. He chooses the bumpy road and superimposes codes with a mischievous twinkle in his eye ; his increasing interest in alchemic symbols has become part of a quest for an unknown that drifts further and further away over the course of his initiation.

Jean-François Noble is curious about everything, receptive to the invisible signs of nature, and nourishes his exacerbated perception with secret conversations with the elements. “The elders talk to the brambles”, my grandfather used to say. J.-F. Noble’s protean and telluric work keeps up this increasingly profound dialogue with the origins of man as much as it opens up a channel toward new generations. […] While he is open to adding elements of modern visual technology to his series or installations, physical matter is still their fundamental component, in all its forms and metamorphoses. […] A fluid reconciliation of gesture and thought, his work goes along with the inscrutable pulsation of the universe instead of trying to control it. Good things come to those who know how to receive. “I wait for things to appear.” The right moment, balance in immensity. Jean-François’ “Noble art” is in his image : human but boundless.”

Hervé Brunaux, “Noble cause”, 2014 (excerpt)

Commissioned by Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine

      • Jean-François Noble, L’app’Art, Galerie Appartement, Périgeux
      • Jean-François Noble, L’app’Art, Galerie Appartement, Périgeux
      • Jean-François Noble, Abbaye de Cadouin, dans le cadre d’Ephémères 2010 (avec les Rives de l’Art)
      • Jour de fête, Saint-Félix de Villadeix
      • Rencontres préhistoriques des Eyzies, Eglise fortifiée de Tayac
      • Les contes de l’amère loi, Anciennes Glacières de la Banlieue, Caudéran
      • Créations originales, Hôtel Automobile Jean Bart, Paris
      • L’humilité sèche la tête en bas, là où le miroir se crée, Anciennes Archives Départementales, Périgueux
      • Or riant occis dans les têtes de corbeaux, Château prieural, Monsempron
      • La Vache fait le boeuf, Le Parvis, Pau
      • Présentation d’atelier n°2, Chantier du Chay, Bordeaux
      • Peintures sculptures, Galerie Pictura, Bergerac
      • Oeuvres in situ, Place Hoche, Périgueux
      • Peindre avec les mains, Musée en Herbe, Paris
      • Présentation d’atelier n°1, Chantier du Chay, Bordeaux
      • Travaux 75/77, Local international Vialot, Montignac
      • La dernière sapinette, Galerie-Librairie Fleuve III, Bordeaux
      • Peindre avec les mains, Artbus, Bordeaux
      • ÉpHémères 2020 - EntrActe #5, Saumons à l’échelle de Mauzac, célestes et périgourdiens (2020), Barrage de Mauzac
      • ÉPHÉMÈRE #6, Les Rives de l’art, Château de Monbazillac, Sud Dordogne - Périgord
      • Ephémères - EntrActe, Les rives de l’art, Château de Monbazillac
      • Titre, Grange de Lanquais
      • Dessine le, Espace culturel François Mitterrand, Périgueux (avec l’Agence culturelle départementale de Dordogne)
      • Chemins croisés, Espace Ancienne Justice de Paix, Saint-Cyprien
      • Petits formats, Atelier du Lavoir, Sarlat
      • Mises au jour, Espace culturel François Mitterrand, Périgueux (avec le Fonds départemental d’art contemporain de Dordogne)
      • Parcours sculptures, Saint-Emilion
      • L’écriture, quels caractères ?, Musée d’Aquitaine, Bordeaux
      • Collections du Département de la Dordogne, Montpon et Chamiers
      • Ah ! Séparer le subtil de l’épais, Musée Bonnat, Bayonne (avec le Frac Aquitaine)
      • Sculptures gravures, Musée d’Aquitaine, Bordeaux
      • Nature Morte, plusieurs lieux, Dordogne
      • Sculpture et peinture, Maromme
      • Laboratoire de Multiples, La Grande Marque, Marnac
      • Symposium de sculpture, Périgueux
      • Musée dans la rue, Périgueux
      • Opération/Médiapress, foire-exposition, Périgueux
      • Exposition/animation, Haya Arts Center, Amman, Jordanie
      • 6 de coeur, Centre Culturel Agora, Boulazac
      • Création contemporaine en Périgord, SNBA, Lisbonne, Portugal
      • L’espace habité, Mostra del Larzac
      • Egal Hauptsache gut, Bonn, Allemagne
      • Qu’importe si c’est bien, Marseille
      • Identité/Identification, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, Belgique
      • Bordeaux 76/77, 2e symposium franco-allemand, Capc, Bordeaux et Neue Galerie, Aix La Chapelle, Allemagne
      • Identité/Identification, CAPC, Bordeaux
      • Néomonde, Porte en Petra dans l’histoire d’Eugène Le Roy.
      • Francis Deblock, Images Jean Bart, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, Regards sur l’œuvre de Jean-François Noble, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, Or riant occis dans les têtes de corbeaux, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, La vache fait le boeuf, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, Traire le lait des oiseaux, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, Le feu brûle dans le fourneau, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, L’humilité sèche la tête en bas là où le miroir se crée, Production Francis Deblock.
      • Francis Deblock, Je souffle encore, Production ADDC/Francis Deblock.
      • Olivier, Agripeinture, Production FR3
  • Œuvres de l’artiste dans les collections publiques du réseau Videomuseum
    Fonds régional d’art contemporain, Bordeaux
    Conseil départemental de la Dordogne, Périgueux
    Capc, Musée d’art contemporain, Bordeaux

        • Jean de Giacinto, « Archives : l’art ’périgourdien’ de Noble », (+i)Dordogne Libre,} 23 avril.
        • Francis Rambert, « Marais : d’hôtel en hôtel », (+i)Le Moniteur}.
        • Didier Arnaudet, Gironde Magazine.
        • Chantal Gibert, « Le grand œuvre de Jean-François Noble », Sud-Ouest, 9 octobre.
        • Didier Arnaudet, « Jean-François Noble. Ex-chantier du Chai », Art Press, n°162, octobre.
        • Gilles-Christian Réthoré, « Noble le visionnaire », Sud-Ouest.
        • Didier Arnaudet, « Jean-François Noble », Art Press, n°107, octobre.
        • Didier Arnaudet, Pictura Magazine.
        • Le Lascaux des peintres.
        • Jean-François Noble. La Vache fait le boeuf, Le Parvis, Pau (texte de Gilles-Christian Réthoré, « Notes, considérations et définitions »).
        • Jean-François Noble, Périgourdien, Bordeaux, Le Festin (textes de Didier Arnaudet, ’L’Homme expérience sensible« ; Gilles-Christian Réthoré ; Olivier Schiltz, »Le savoir est noir").
        • Jean-François Noble, Périgordien, Périgourdin !, Conseil général de Dordogne, Périgueux (texte de Didier Arnaudet, « Jean-François Noble, comme un signe de la main »).
        • La dernière sapinette, galerie du Fleuve III, Bordeaux (texte de Jean-Marie Robine, « Faire signe de la main »).
        • Identité/Identification, CAPC, Bordeaux.
    • École régionale des beaux-arts de Bordeaux