Exposition collective
Galerie Laurent Strouk, Paris, 2018
Scanner (2015) est une shaped canvas géométrique. Le motif en grille qui se détache sur le fond argenté rappelle le principe de construction et de cartographie mis au point par l’architecte Buckminster Fuller, qu’il appelait Dymaxion - acronyme de dynamic maximum tension -, un principe transposé ici dans cette composition.
Le relief lunaire représenté dans ce tableau (...) est inspiré d’une planche d’un livre de James Nasmyth, un astronome du XIXe siècle. En partant d’une carte dessinée de la Lune, ce dernier avait réalisé des maquettes en plâtre extrapolant le relief de certaines régions lunaires (dont il avait mal évalué le dénivelé), puis avait pris des photographies de ces simulations. La peinture de David Malek entretient donc un rapport lointain, simulacral, avec ce qui paraît être son sujet.
Notices extraites du catalogue de l’exposition, par Vincent Pécoil
Crédits photographiques : tous droits réservés
Courtesy Galerie Laurent Strouk, Paris
© Adagp, Paris