Pour Jean-Paul Thibeau, la « performance » est un mode opératoire et un moyen (qui n’a pas sa fin en soi) qui vient activer, traverser des formes, des gestes, du sens d’une manière contextualisée - en lien avec une pratique plus générale des dispositifs et des rapports méta-sujet/méta-activité.
Dé-performance : produire une déliaison, une performance du détachement (la déperformance étant le seuil nécessaire de la méta-performance). Méta-performance : déplacement méta, ouverture à la coproduction de l’indéterminé multiforme et multivoque. (Pratiquer « l’art de faire de l’art » qui ne ressemble ni à l’art, ni à la vie, mais qui est une manière d’interroger les deux.) Méta-activité : - donner formes, explorer les conditions du méta-sujet (méta-comportement : rôle, fonction, forme du méta-sujet ). - métamorphoses de soi dans son rapport aux autres, aux animaux, aux choses (éleveur de je-ne-sais-quoi ), au verbe, au souffle…souffles… (Le langage y est un espace et une matière). - des invitations : météorologue, oiseleur, cuisinier, architecte, chorégraphe, etc...(cf. Méta-conférences).
Archive vivante, 2011 Avec Catherine Contour, dans le cadre de Méta-constellations. Méta-archives II. Anarchives en mouvement... Capc - musée d’art contemporain, Bordeaux, 2 avril 2011 Crédits photographiques : Alain Goulesque
Mix Glaise, 2010 3’08’’
Le texte Glaise écrit en 2009 permet à Jean-Paul Thibeau d’exploiter les variations de rythme et de diction à la lecture. L’expérience développée avec le musicien Adrien Darricau, a donné naissance à une version musicale de Glaise pendant la résidence de 2010 à la Gare de Coustellet. La lecture en accéléré rapproche cette lecture/performance d’un certain slam.