Parlez-moi d’amour

 

Parlez-moi d’amour, 2023 (en cours de production)
Vidéo couleur HD 16:9, 20 min.
Production : Massala et l’Agence Sens-commun
Équipe technique : Laure Subreville (cadrage et réalisation), Matthieu Sanchez (cadrage), Guillaume Cassagnol (prise de son et mixage), Antonin Fertillet (assistant son),
Max Boufathal (régie)
 
Avec le soutien de la Conférence des financeurs et du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine (Aide à la production)

 

Ils s’appellent Yvette, Claude, Danny et Jean-Claude. Tous vivent à présent dans un EHPAD dans la région d’Arcachon et laissent le temps défiler entre sommeil, repas et animations diverses. Le temps d’une résidence de chant choral, ils sont invités à sortir de ces chambres qui sont devenues leurs maisons pour venir habiter ensemble dans une demeure cossue d’Arcachon. Personnes âgées, soignants, techniciens vidéo et musiciens professionnels - tous sont à l’image - semblent se préparer à un concert de fin.

Les rôles entre les personnages s’échangent tour à tour et viennent nourrir, complexifier, ce tissu de connexions qu’entretient cette petite communauté recluse et éphémère. De temps en temps, les voix des résidents s’élèvent pour raconter le passé, l’enfance, les chagrins, la solitude, l’amour, la joie, la musique et l’espoir.

 

  • Image extraite du film
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  • Image extraite du film
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Parlez-moi d’amour a trouvé son premier souffle à la sortie de la pandémie mondiale, dans une urgence de recréer du contact avec le monde extérieur pour les personnes âgées. A présent, je crois que ce film est important, parce qu’il s’inscrit dans un élan collectif de projets divers qui visent à se rassembler, à se reconnecter à l’autre, à y consacrer du temps et de l’espace. Peu d’événements incroyables, de renversements narratifs ou de guérisons miraculeuses apparaîtront à l’image.

Parlez-moi d’amour est un court-métrage documentaire qui tend vers une sobriété narrative pour laisser la place à la parole des personnages.

Laure Subreville

 

© SCAM, Paris