Marie Sirgue a mis au jour des fresques occultées sous un plafond de l’ancien couvent des Carmélites. Elle recrée avec La Gloire, une évanescence discrète chargée d’une puissance inspirée.
Cette apparence pudique met à nue un environnement imposant, chargé de références. L’esprit des lieux se retrouve ici réanimé. Un halo factice recrée une percée physique proche des phénomènes météorologiques où le soleil perce les nuages. En reliant ainsi le céleste au terrestre, l’artiste fabrique un trompe l’oeil physiologique.
Karine Mathieu
Cheffe de projet d’exposition et de diffusion en région
Crédits photographiques : Yann Gachet