La Garde, 2019

Exposition personnelle
Eternal Gallery, Tours

 

En construisant de la duplicité, les œuvres de Nicolas Milhé créent des espaces vides et demandent - en coulisse - pourquoi le sens de la vie nous échappe de manière systématique. Il se joue frontalement de cette mascarade de la réalité - l’hypocrisie absolue de notre temps - et de la comédie de l’information, en la vidant de ses chimères. Nicolas nous donne l’expérience d’une forme de solitude, comme un certain cynisme contemporain s’en prend à l’art parce que le réel a disparu. Et par la quintessence du tour de passe-passe, ses oeuvres se délectent à montrer patte blanche à l’entrée du vieux bâtiment de la critique de l’idéologie.

Marielle Chabal

 

 

Kosovo proposition 3, 2019
Bois et acrylique, 120 x 70 cm

 

Les républicains indépendants avec G. Pompidou, 2013
Affiche, vernis, or, bois, 78 x 58 x 4 cm
 
La Colombe, 2007
Série Constellations, miroir, judas
 
Paradis, 2003
Tirage Lambda sur aluminium, 60 x 60 cm
 
Europa, 2019
Chêne, mdf, crépi, acrylique, 139 × 92,5 cm

 

Wiphala du Collassuyo, 2015
Tissu synthétique, chêne, verre, or, 60 x 58 cm
 
Rouge, 2019
Acier, crépi, acrylique, 158 x 154 cm

 

 

Vladimir, 2017
Impression offset, 50 × 69,5 cm
 
Republic, 2017
Digigraphie, 60 x 60 cm
 
Laurent, 2019
Écran lcd, inox, miroir, 108 × 67 × 12 cm
 
Sans titre (drapeau), 2019
Chêne, mdf, crépi, acrylique, fourrure, 53 × 79,5 × 4,5 cm

 

Sud Ouest, 2011
Acier, verre, journal, 58 x 45,5 cm
 
Sans titre, 2017
Verre, encre, acier inoxydable, drapeau du Pérou, 160 x 100 cm

 

La garde, 2019
Bronze, 120 x 100 x 40 cm

 

Crédits photographiques : Guillaume Le Baube

© Adagp, Paris