L’istoire sans h

L’istoire sans h, 2022
Texte écrit lors de la résidence Pollen, Monflanquin, février-avril 2022

 

Télécharger l’édition

 

Le 14 février dernier, j’ai reçu un mail avec comme objet L’istoire sans h.

Le texte m’a été envoyé par une amie de longue date, Léa. Très évasive, elle y fait la description d’une ville mi-existante, mi-fantasmée. Sans nouvelles après avoir tenté d’entrer en contact avec elle à plusieurs reprises, je décide de mener une enquête à distance. En lisant son texte, j’ai voulu imaginer puis retranscrire (voire figurer) l’endroit où elle se trouve. À travers l’installation, la sculpture et le dessin, j’interprète à ma manière la vision de Léa sur le monde qui l’entoure. J’ai commencé ce jeu de cache-cache improvisé à partir du texte. Quelques pistes exploitables m’ont permis d’avancer dans mes recherches : des noms de villes et de plantes, des fractales mathématiques qui définissent des formes, de la lumière et des ombres, des fissures…

Par la suite, j’ai consulté des cartes et les données mathématiques pour au final, être sûre d’un point : Léa se trouve dans une bastide minérale du Lot-et-Garonne. [...]

Extrait de L’istoire sans h, 2022

 

© Adagp, Paris