Poésie-action dans le cadre de Diffractis, expositions nomades.
Depuis 2003, en France et à l’étranger, je joue d’associations d’idées et de mots déclinés en performances poétiques sifflées, diffusions sonores, photos et vidéos poétiques, installations parfois participatives et collages d’adhésifs sur des vitrines ou des objets monumentaux. Avec mon Bureau d’artiste, je tente de repenser les questions essentielles liées au vivant en utilisant différentes formes de langages.
Mes recueils de Dictapoèmes polyglottes, I HAD A NAP WITH & MIND THE GAP, d’abord enregistrés à partir d’un dictaphone, ont été ensuite édités par l’Ecole d’Art d’Ottawa en 2017 et 2019, puis mis en scène et en parole dans des poésies-actions et sifflements primesautiers.
Il s’agit de balades en français, anglais, espagnol et dans ma « langue des oiseaux », en pensant aux alchimistes et aux volatiles, à travers des thématiques intimes ou un quotidien saugrenu, jeux de mots et d’esprit sautant du chat à l’alligator, histoires de bestiaire un peu toqué et familles imaginaires, ritournelles d’un monde désenchanté ou utopique…
Cette poésie verbale et non-verbale, présente dans la revue Ouste depuis 2007, offre une multitude de sens en utilisant des objets symboliques et sonores : carillons et toutes sortes de cloches ou oiseaux chanteurs et autres fleurs musicales. De même, je crée des liens avec le public grâce à des fils colorés et la distribution de graines ou de bouts d’arc-en- ciels…
Certaines de ces performances-lectures ont été présentées notamment à Expoésie à Périgueux, à l’Université Paris Dauphine, au festival Frasq en banlieue parisienne, à Jeune Création à Paris, au Bowery poetry club à New York ou à la Maison de la Littérature à Québec, mais aussi en 2020 au Parc Rivière à Bordeaux, avec le soutien du FRAC Aquitaine, lors de la journée internationale d’hommage à John Giorno.
Agnès Aubague