Six lits de camp, numérotés de 1 à 6, sont installés sur un emplacement dessiné dans l’espace d’exposition. Ils sont mis à disposition du
Dans le même temps, un moniteur de vidéo-surveillance fausse la perception de la rue en ne diffusant pas la réalité mais une vidéo ; elle montre les mêmes personnes, en plusieurs exemplaires, expérimentant physiquement toutes les mises en situation possibles du corps sur la place de parking située devant la galerie.
Il s’agit d’interroger l’occupation de la voiture dans l’espace public en jouant avec cette équivalence : sur une place de parking de 2,10 x 4,20 m on peut allonger 6 personnes, en asseoir 18, en placer 21 debout...
Il est très délicat de s’allonger dans l’espace public sans s’exposer immédiatement à la critique sociale. Cette expérience se veut une démonstration ludique et fait partie d’un projet plus vaste sur l’espace public, ses contraintes, son contrôle et sa surveillance.
Kristina Depaulis
Diffusée sur le moniteur de vidéo-surveillance
Pensées pour l’exposition Parking (LaVitrine, Limoges), ces œuvres en forme de lits de camp numérotés furent envisagées à l’origine pour occuper une place de parking sur la rue. À la place d’une voiture, six corps allongés. Chaque visiteur
se est invité e ici à choisir un emplacement dans l’église et à s’allonger temporairement pour voir d’en bas, depuis le sol, en toute quiétude, les volumes et les décors du plafond.Texte de présentation de l’exposition Résonance 7
Crédits photographiques : Antoine Gatet
©Adagp, Paris