« Maya Andersson dessine, sans contrainte sur un support papier rectangulaire, à la dimension de son corps. Nous nous rapprochons d’elle ou plutôt elle se rapproche de nous, nous sommes le papier (étrange implication du spectateur). Je pense au »Pierrot« de Watteau ou au visage grimaçant d’un enfant contre une vitre. Rituel pervers : appliquée au papier gribouillé de crayon, elle ne trace plus mais laisse sa trace, fulgurante, sauvage. Des esquisses d’elle-même monstrueusement justes et fragiles : boue de terre d’argile, colle acrylique, mine de plomb, fusain. »
Jan Berg
Extrait d’un texte de 1984 (galerie Nicole Gonet, Lausanne)
Dessins et peintures, 1978-1980
© Adagp, Paris