Déplacer des jardins

Déplacer des jardins, 2019
Vues des installations dans le cadre de Rendez-vous aux jardins (2020) et Diffractis au jardin (2021), Bordeaux et des Incartades (2022), Montaut

 

Déplacer des jardins, 2019
Série photographique en cours, extraits, 24 x 30 cm (chacune)

 

« Le jardin, c’est un tapis où le monde entier vient accomplir sa perfection symbolique, et le tapis, c’est une sorte de jardin mobile à travers l’espace. Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis c’est la totalité du monde. » {note}1

Me déplacer en emportant avec moi mes jardins, vagabonde, et non pas ancrée à un territoire spécifique, enclos, inamovible.
Participer de cette façon à l’essaimage du Tiers paysage {note}2 et alimenter ces poches de résistance à l’échelle du corps en marche.
Un jardin ouvert se compose au fur et à mesure de mon cheminement, des parcelles parcourues à celles que je ne connais pas encore. Où la trace que je laisse est celle de mes pas et du contact de mon corps au repos, jusqu’à bien plus tard son enfouissement. De là naîtra mon propre jardin.

Véronique Lamare

Extrait du texte publié dans le catalogue d’exposition Human Nature Nature Humaine

 

Déplacer des jardins - Montaut, 2022
Vidéo, 37’26’’
Prise de vue : Caline Delhem
Réalisée avec le soutien de Arts & Montaut dans le cadre des Incartades, 2022
Le long de l’Ars. Déplacer des jardins, 2021
Vidéo, 16’55’’
Prise de vue : Karinka Szabo-Detchart

 

Sauf mention contraire, toutes les photographies de cette page ont été prises par Véronique Lamare.

© Adagp, Paris

1Michel Foucault, « Des espaces autres », 1967, in Dits et écrits, tome IV, Gallimard, 1994

2Gilles Clément, Manifeste du Tiers paysage, Sens & Tonka, 2014