Duo avec Benoît Pierre
Projet réalisé dans le cadre du laboratoire de recherche Recto/Verso composé de Julie Monnet, Benoît Pierre, Evelise Millet, Patrick De Haas, Marion Le Torrivellec et Kristina Depaulis.
Le duo est né d’un désir mutuel de s’emparer des formes improvisées comme le contact improvisation. S’engage alors un échange de pression entre les partenaires en action qui lisent, suivent, répondent incessamment à l’équilibre instable de leurs concessions mutuelles comme de leurs consentements aux forces gravitaires (élan, inertie, force centrifuge). Sans cesse co-construits par les partenaires, les mouvements émergent de dialogues physiques (tactiles, kinesthésiques, visuels) ancrés dans la perception de l’ici et maintenant et peuvent aller de l’immobilité aux échanges les plus hautement énergiques.
Le duo Kristina Depaulis & Benoît Pierre propose que des objets plastiques s‘interposent pour que se réalisent dans l’instant et sans modèle, de petites danses performées, ouvertes, issues du « champ » comme du contexte. Ainsi, dans un partenariat sensoriel avec le paysage que ce soit celui d’un ou de plusieurs corps, d’un ou de plusieurs objets, que ce soit le sol ou l’air gravitaire ou tout autre environnement spatial et temporel, les artistes inventent une proposition qui invite à re-questionner nos modes de relation au monde.
Kristina Depaulis & Benoît Pierre
Texte extrait du dossier Potentiel Recto/Verso, 2023

Dans le jeu de D-eux engagé avec Benoît Pierre est née, pour moi, l’extrapolation de la baguette support. Partant de l’idée qu’un corps est constitué en moyenne de 2m2 de peau, cette structure mobile (baguette en métal souple et bandes élastiques de 1 mètre) délimite cette surface, actuellement l’équivalent de six corps en extension, traversables, cumulables...
Cet objet performatif peut se jouer au mur, au sol dans l’espace seul ou à plusieurs...
Une série est en cours mêlant l’idée de la paroi, du tapis et de l’accroche.
Kristina Depaulis

Dans le jeu de D-eux engagé avec Benoît Pierre est née, pour moi, l’extrapolation de la
baguette support. Partant de l’idée qu’un corps est constitué en moyenne de 2m2 de peau,
cette structure mobile (baguette en métal souple et bandes élastiques de 1 mètre) délimite
cette surface, actuellement l’équivalent de six corps en extension, traversables, cumulables...
Cet objet performatif peut se jouer au mur, au sol dans l’espace seul ou à plusieurs...
Une série est en cours mêlant l’idée de la paroi, du tapis et de l’accroche
Kristina Depaulis
Crédits photographiques : Antoine Gatet (sauf mention contraire)
©Adagp, Paris