Angélique Aubrit et Ludovic Beilllard
"J’ai décidé de me rendre dans un refuge pour trouver un chien âgé de pas plus de deux mois. En effet, j’en ai parcouru plusieurs. Les exigences demandées étaient les mêmes que si j’adoptais un enfant. Je ne le comprenais pas. Enfin, fatigué et lassé de chercher et de ne pas trouver de chiot, j’étais prêt à abandonner.
Je suis retourné dans l’un des refuges, j’ai marché le long des cages jusqu’à ce qu’un petit soupir attire mon attention. Je me suis retourné pour voir et tu étais là, avec tes yeux bruns intenses, presque noirs. Puis, tu m’as regardé et j’ai senti quelque chose dans mon cœur. Alors, j’ai commencé les démarches pour t’emmener à la maison avec moi. La dame qui s’est occupée de toi m’a annoncé que tu avais beaucoup souffert. En effet, tu avais rencontré des personnes très cruelles qui t’avaient fait du mal et, ton esprit avait presque disparu.
J’écris cette lettre pour te dire merci, merci de m’avoir sauvé des ténèbres. Merci d’avoir rempli ma vie de joie avec tes jeux et tes manies. Par exemple, cacher des chaussettes puis jouer avec elles. Merci de m’avoir fait voir que ce n’était pas moi qui t’avais sauvé la vie, mais que c’est toi qui avais sauvé la mienne. En effet, tu m’as donné l’occasion d’aimer vraiment. Cette lettre t’est dédiée, à toi mon grand ami qui, un jour, a rempli mes journées de lumière et qui maintenant illumine le ciel de ses grands yeux marrons intenses.
Je ne sais pas où tu es. Cependant, je veux que tu saches à quel point tu nous manques. En effet, nous avons tout fait pour prendre soin de toi et t’aimer, parce que tu faisais partie de nous. S’il y a un paradis dans l’au-delà, Dieu t’a sûrement emmené avec lui, pour ta gentillesse et ton affection. Pour ce regard tendre dans tes petits yeux qui devenaient de plus en plus tristes.
J’ai encore un souvenir très vif du vendredi soir et du samedi matin. En effet, mon intention était de passer toute la nuit à te caresser, à parler et à pleurer à tes côtés. Mais tu étais si calme. Tu dormais sans douleur, sans convulsions, après tant de jours, que je préférais ne pas te déranger. Je me souviens encore qu’avant de t’amener à la clinique, tu as dit au revoir avec de petits gémissements. De plus, nous t’avions administré des sédatifs afin de pouvoir t’amener dans endroit que tu détestais tant, chez le vétérinaire. Merci d’avoir dit au revoir, petit frère."
Auteur anonyme.
Source : myanimals.com
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