Partant du travail de ma propre mise en scène à travers l’usage du pseudonyme et de l’auto-filmage, ma pratique s’est peu à peu déployée en transmedia. D’emblée, la collision entre ce prénom et ce nom d’emprunt laisse entendre une étrange tonalité. En faisant dériver mon identité, cette signature erronée m’a ouvert la voie à toute une série de détournements.
Au sein de grandes catégories bien établies telles que le langage, la nature, l’identité, je me saisis d’objets préexistants (signalétique routière, cabine de photomaton, horloges, espaces verts, etc.) afin de les altérer, de les conduire vers des climats oniriques.
Cette langue du rêve se construit en mêlant prises de vues réelles, collage, animation 2D, 3D, textes, langues étrangères ou inventées, voix humaines, animales et de synthèse, effets divers de post-production. Mes productions proposent d’être les véhicules de consciences modifiées. Sur leurs chemins narratifs, nous croisons le monde en modélisations, des êtres sans corps, des situations cocasses dans lesquelles le vide environnant prend la valeur d’une lumière qui illumine routes, axes, trajectoires, perspective.
À l’instar des rêves, c’est toutefois un état du réel et du monde qui s’y acte. Le sommeil profond valide la fragmentation de notre unité. Notre syntaxe peut y être celle d’une algue, d’un octet, d’un oursin, d’un chien, d’un loup, nous révélant ainsi êtres pluriels ; nous sommes trans en puissance.
What started out as a staging of the self through the use of a pseudonym and self-filming gradually developed into a form of transmedia. The collision between these first and last alias names immediately suggests a strange tonality. With this diversion of my identity, the false signature has paved the path for a whole series of reinterpretations.
Within the vast and well-established categories known as language, nature and identity, I use pre-existing objects (road signs, photo booths, clocks, parks, etc.) and I alter them in order to lead them towards more oneiric climates.
I construct this language of dreams by combining live footage, collage, 2D and 3D animation, text, foreign and made-up languages, human, animal or synthetic voices, and various post-production effects. My productions are intended as vehicles for modified consciences. As we follow their narrative paths, we encounter a modelled world, beings without bodies, and comical situations in which the surrounding emptiness assumes the value of a light that illuminates roads, routes, trajectories and perspective.
Translated by Lucy Pons
Partenariat CNAP / Réseau documents d’artistes
Véranda, espace privé, Bordeaux.
Jardin public, chantier public, Poitiers.
Jardin public, Galerie des Tables, Bordeaux.
Une nuit de sommeil, Fabian contemporary home, Bruxelles.
Phœnix, les arts au mur-artothèque, Pessac.
Barangaï, Résidence Habitat Jeunes, Poitiers
La Nuit Verte, dans le cadre de la biennale Panorama, Parc Palmer, Cenon.
Code Quantum, Fabrique Pola, Bordeaux.
Projections Auloffée - WAC, Espace Continuum, Bordeaux.
Auloffée, un itinéraire, Espace29, Bordeaux.
Full Screen, Galerie Silicone, Bordeaux.
Jeu et diversion, Art souterrain, Montréal, Canada.
Continuum état 2.4, Espace Continuum, Bordeaux.
L’espace des possibles, les arts au mur-artothèque, Pessac
I Spy With My Little Eye, The Mosaic Rooms, Londres.
je n’ai rien à te dire, Galerie Rezdechausée, Bordeaux.
Juego de pistas, Casa Arabe, Madrid et Cordoue.
Reflect What You Are, Jardin public, Bordeaux.
Under Construction, Beirut Art Center, Beyrouth.
Les feux de l’amour, Frac Aquitaine, Bordeaux.
Etap(p)e5, conseil régional d’Aquitaine, Bordeaux.
IIIes A.E.P., Université La Sapienza, Rome.
Trompe le monde , Bourse du travail, Bordeaux.
Wagnis Fotografie, Wiesbaden (Allemagne).
La nuit défendue, les arts au mur-arthothèque, Pessac.
La salle des fêtes, en ligne.
Amours & corollaires, Espace Mably, Bordeaux.
Forest in exotia, Galerie À suivre, Bordeaux.
Véranda, fanzine, format A5, 18 pages, 50 ex., édition Disparate, Bordeaux.
Danceforplants en Ariège, édition du texte écrit lors de la résidence aux Bazis, Sainte-Croix Volvestre.
Villa Valmont, Lormont.
Histoire naturelle des voix de synthèse, PanOramas, Cenon.
Héliocentric’o’clock, Bel Ordinaire, Pau.
Plantes mouvantes écriture, Les Bazis, Sainte-Croix Volvestre.
créations pour Je ne sais quoi, Festival Trente Trente, Bordeaux.
Les heures creuses, Association Ruelle, Bordeaux. Les yeux fantômes, Lycée Marguerite de Valois, Angoulême.
Les yeux fantômes, Bel Ordinaire, Pau.
Écriture(s) de lumière, les arts au mur - artothèque, Pessac.
Mémoires de demain, Agence culturelle Dordogne-Périgord.
Miroir atlantique, Drake Hotel, Toronto (Canada).
Nuit Verte / biennale panOramas, présentation de recherches menées en résidence
Séminaire sur l’art d’aujourd’hui, présentation de mon travail sur invitation de Richard Leeman, Capc, Bordeaux.
États généraux du film documentaire, sélection Les heures creuses, Expériences du regard, Lussas.
Behind speech, soirée de programmation audio et vidéo sur l’invitation du Beirut Art Center, Liban.
Dérouler l’archipel, soirée de programmation vidéo et lecture sur l’invitation du Bel Ordinaire, Pau.
Archéologie du futur, Université de Bordeaux.
Objet perdu, École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux.
fleuve alpha, projet Marécages, association Burdigalaxy, Nouvelle-Aquitaine.
Fragilité des voix de synthèse, École des Beaux-Arts de Bordeaux.
Peur des montagnes, avec Burdigalaxy - Château de Pau, Pau.
Géhempé !, avec Burdigalaxy - Capc, musée d’art contemporain, Bordeaux.
Espace vert, Avec les 1res année de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux.
Les heures creuses, Association Ruelle, Bordeaux.
Mon œil, école élémentaire et bac pro photo du lycée Molière, Image/Imatge, Orthez.
La quatrième dimension, Fifib, Festival international du film indépendant de Bordeaux.
Super, Fifib, Festival international du film indépendant de Bordeaux.
Espace_de_transition, Lycée François Magendie, Bordeaux.
Espace_d’un_instant, Lycée Max Linder, Libourne.
Projet T, Collège Jean Zay, Cenon.
les arts au mur artothèque (Pessac)