Maya Andersson est peintre, elle a fait ses études en Suisse. Depuis les années 80, dans une attitude de confrontation avec la matière, le geste prend toute son importance. Le support de la peinture est l’objet d’un corps à corps (littéralement) qui ne ménage aucune émotion : « J’avais l’impression que le tableau était un jardin dont il fallait préparer le terrain, étaler la terre, ratisser les herbes, gratter pour découvrir ce qui était enfoui ». Un dialogue constant avec l’histoire de la peinture, de Lascaux, de l’Égypte ancienne, de la peinture romaine au paysage de montagne suisse ou de campagne française… c’est dans cette confusion des temps et des lieux que le travail prend forme. Des titres d’œuvres : Le sorcier de St Cirq, Le chien de Pompéi, Pierre de lune, Dans le jardin d’Habou , 14 septembre à Bernifal, Signes tectiformes, Midi à Rasafa, Dame des Cyclades, L’oiseau de Julia Félix, Les tessons de Cordoue, Cervin - temps gris, Un matin à Forel, L’écureuil d’Austin , Assouan, Lac de Vassivière, révèlent l’importance accordée par l’artiste aux lieux et aux cultures des pays traversés. Le travail est en marche, et sera toujours une histoire de voyage, de regard, d’émotion et de transcription.
The painter Maya Andersson studied art in Switzerland. Since the 1980s, in an attitude of confrontation with matter, gestures took on their full importance. Paint is something to be (literally) grappled with. And it spares no emotion. « I got the impression that a painting was a garden, and that the ground had to be prepared by levelling the soil, raking over the grass, and digging down to find out what was buried. » There’s a constant dialogue with the history of painting – Lascaux, ancient Egypt, and from Roman painting to the Swiss mountains or the French countryside – and it’s in this confusion of times and places that the works take shape. Titles : The Sorcerer of St Cirq ; The Pompeii Dog ; Moonstone ; In the Garden at Habu ; 14 September in Bernifal ; Tectiform Signs ; Midday in Rasafa ; Lady of the Cyclades ; Julia Félix’s Bird ; The Shards of Cordoba ; Cervin – Dull Weather ; One Morning in Forel ; Austin’s Squirrel ; Aswan ; Lake Vassivière. They reveal the importance the artist attributes to the countries she’s visited, and their cultures. The work is ongoing, and will always involve travel, perception, emotion and transcription.
Translated by John Doherty, 2014
Œuvres de l’artiste dans les collections publiques du réseau Videomuseum
Musée des Beaux-Arts de la ville de Pau
Collection Banque Baer, Zürich
Collection BCV-art, Lausanne
Commission suisse des Beaux-Arts
Donation Jeunet, Musée d’art et d’histoire, Neuchâtel
Fondation Gulbenkian, Lisbonne
Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux
Hôpital de Kyushu, Japon
Hôtel Méridien, Paris
Les arts au mur artothèque, Pessac
Musée des Beaux-Arts, Lausanne
Musée Jenisch, Vevey