
Avec les artistes : Barbara Schroeder, Alice Magne, Natalia Jaime-Cortez et Sibylle Besancon
Commissaire d’exposition : Ulrich Rampp
L’art peut-il se mettre au service de la nature ? En d’autres termes, est-il capable de provoquer un questionnement, une ouverture ou une sensibilisation conduisant à une nouvelle relation avec elle ? Peut-il être un vecteur si puissant qui ouvre nos portes verrouillées, touche notre âme et nous entraîne vers des dimensions d’émerveillement ?
C’est bien sur ce paradigme que se déploie la biennale 2025, nous invitant à nous reconnecter aux merveilles de la création, au vivant dans chaque chose, et à réveiller en nous le besoin de beauté et de l’harmonie.
En effet, l’art a cette capacité de provoquer nos sens, notre sensibilité, notre ressenti pour nous faire découvrir de nouveaux espaces en nous et autour de nous. Notre regard ordinaire s’élargit et se transforme, nous donnant soudain accès à un monde vivant, empli de merveilles. Car c’est bien le Vivant qui nous guide et nous donne ce nouveau regard. Un arbre n’est plus simplement du bois de chauffage mais le gardien du lieu. Cette capacité d’émerveillement, propre aux enfants, nous l’avons perdue avec notre rationalisme moderne.
Le vivant dans l’art comme dans la nature se ne vit pas avec la tête mais avec un cœur ouvert. C’est une expérience à vivre pleinement. Ressentez-vous les fines vibrations énergétiques dans votre dos, quand vous traversez la hall de Natalia ou admirez l’installation de Sybille ? L’étonnement émerveillé devant les œuvres de Barbara ou devant la transparence des couleurs de Alice ? Autant d’œuvres artistiques, autant de rencontres avec l’invisible.
Grâce à l’aperçu du Vivant, le monde change sous notre regard et nous enchante par la découverte du miracle dans toute chose.
Ulrich Rampp, commissaire de l’exposition