2014-2015
365 pièces au format 18 x 24 cm réparties en 37 séries
Techniques et supports multiples (peinture, porcelaine, photographie, performance, objets)
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Vue de l’exposition Chemin de terres (2018), La Mouche, Béziers
Au sol : Niederrheintales, 2010. 117 pièces en porcelaine de Limoges, 18 x 24 cm chacune -
Série Récolte, 2014-2015. 27 pièces en porcelaine émaillée, biscuit
Vue de l’exposition Chemin de terres (2018), La Mouche, Béziers -
Vue de l’exposition Erdäpfelzeit (2018), Museum Schloss Moyland, Bedburg-Hau, (Allemagne)Crédit photographique : Gottfried Evers -
Séries :
Vincent van Gogh, 2014-2015. 3 boîtes écran, peinture acrylique, calque
Fragments, 2014-2015. 10 sculptures, bois, peinture acrylique, porcelaine
Serre, 2014-2015. 6 boîtes écran, peinture acrylique, calque, rouille
Empreinte, 2014-2015. 3 boîtes écran, peinture acrylique, calque
Vue de l’exposition Erdäpfelzeit (2018), Museum Schloss Moyland, Bedburg-Hau, (Allemagne) -
Série Récolte, 2014-2015. 27 pièces en porcelaine émaillée, biscuit
et Niederrheintales, 2010. 117 pièces en porcelaine de Limoges, 18 x 24 cm chacune
Vue de l’exposition Erdäpfelzeit (2018), Museum Schloss Moyland, Bedburg-Hau, (Allemagne) -
Vue de l’exposition au Centre d’Art Contemporain Château Lescombes (2019), Eysines -
De droite à gauche :
Vincent van Gogh, panier de pommes de terre, 2014-2015. Boîte écran, peinture acrylique, calque
Serre, 2014-2015. Boîte écran, peinture acrylique, calque
Plein champ, 2014-2015. Bois, peinture acrylique,
Vue de l’exposition au Centre d’Art Contemporain Château Lescombes (2019), Eysines -
Niederrheintales, 2010. 117 pièces en porcelaine de Limoges, 18 x 24 cm chacune
Vue de l’exposition Mémoire de nature (2021), Pablo-Landart, Bonnieux
365, c’est l’œuvre d’une vie, de ma vie, où tous les arts que j’ai pratiqués jusqu’à ce jour se réunissent en une seule composition. Commencé le 1er octobre 2014, cet ensemble consacré à la pomme de terre s’est terminé le 30 septembre 2015. Symboliquement, une œuvre par jour. Je ne me suis imposée comme contrainte que le rendez-vous final et le format. Ce dernier est identique pour chaque élément : 18 x 24 cm. J’ai choisi de déployer mon sujet par déclinaison, à la manière d’une artiste-jardinière qui invente une autre façon d’habiter le monde. Il n’existe pas de limites à ce jardin en mouvement qui traverse plusieurs disciplines : les photographies voisinent avec des pièces en porcelaine émaillée ou laissées en biscuit brut. Les peintures dessinent la peau épluchée de la pomme de terre avant que celle-ci ne disparaisse dans le compost. Elles rendent à l’insignifiant sa juste place, à la banalité ses lettres d’honneur, au déchet son esthétique. Un paysage dans le paysage en somme, où la pomme de terre serait la loupe qui entraîne le regard vers l’intérieur de la terre.
Autrement dit : comment transformer un paysage extérieur en un paysage intérieur ? Comment contempler cet objet incertain, jamais identique, variable en fonction des jours et des saisons ? Comment trouver une manière de le donner à voir avec profondeur sans tomber dans l’anecdote ?
Barbara Schroeder
Extrait de l’entretien mené avec Claire Jacquet dans le cadre de la publication de l’ouvrage Potatoes Story (2017)
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Détail des 365 pièces installées dans l’atelier -
Détail des 365 pièces installées dans l’atelier
Danse de la pomme de terre. Série de trois boîtes en bois peint, photographies de la performance Silencio (2014)
Cailloux. Série de 8 peintures, acrylique sur bois, rouille, sel de mer, shellac
Gourmandise. Série de 13 boîtes en bois peint, photographies
Plein champ. Série de 3 boîtes en bois peint, photographies d’installations Champ de constellation, porcelaine
Outils. Série de 17 boîtes en bois peint, porcelaine, sabot de bœuf, rouille
Dreamtime. Série de 13 peintures, acrylique sur toile, papier de soie, encre
L’hommage de Schroeder à la pomme de terre est une célébration de la vie, ici et maintenant. Cette vie trouve sa pleine expression dans la cuisine, dans un rapport cultivé avec une nature raffinée. C’est du moins ce que semble véhiculer l’artiste quand elle emploie des objets en porcelaine emprunts de véritables tubercules pour la présentation des plats à base de pommes de terre, lesquelles, en ce qui concerne les ingrédients utilisés et du type de préparation, s’inspirent de toute évidence à la fois de la cuisine allemande et de la cuisine française, comme « les pommes de terre râpées », « le velouté de pomme de terre aux algues et aux huîtres », « les pommes de terre en purée au persil plat et aux petits gris » et qui complètent le volet interrégional du projet.
Dr. Alexander Grönert
Extrait du texte 365-Histoires du Bas-Rhin écrit dans le cadre de la publication de l’ouvrage Potatoes Story (2017)
Vues des plats pensés et cuisinés avec Pascal Pessac et présentés dans les porcelaines de 365.
Crédits photographiques : Barbara Schroeder (sauf mention contraire)
©Adagp, Paris