Wild is the Wind film tient, d’une certaine manière, triplement de la fiction, de la science-fiction et de la comédie musicale. Ce film échappe toutefois au cadre conventionnel de ces genres dans le sens où chacune des séquences qui le composent possède sa propre autonomie et sa propre identité. L’une après l’autre, ces séquences plongent le spectateur au cœur d’un monde surréel et énigmatique, de lieu en lieu, pris dans le mouvement et la quête du personnage principal.
La répétition de scènes quasi-identiques, au détriment d’une temporalité linéaire, brouille toute tentative d’interpréter cette narration morcelée.
Julie Chaffort
images extraites du film
© Adagp, Paris