Le corps de Véronique Lamare est au centre du film réalisé par Camille Auburtin. Il est cette « matière pensante » sur quoi repose une œuvre discrète, qui se refuse au spectaculaire comme à la performance. C’est aussi un film sur la voix de l’artiste, véritable fil conducteur tissant ensemble ses « autoportraits en cheveux », ses sculptures-empreintes, ses tapis-jardins, en une somme d’expériences mues par l’intuition et le désir de « laisser les choses ouvertes ».

Ce film est le deuxième d’une série de six produits entre 2022 et 2024. Confié à un·e documentariste de création, chaque production est consacrée à un·e artiste présent·e dans le fonds documentaire de Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine.