Sierpiński

 

{Sierpiński}, 2015
Sierpiński, 2015
Béton, 360 x 360 x 5 cm
Vue d’atelier

 

[...] Avec un soin particulier accordé aux mathématiques et à la géométrie, l’artiste respecte les notions de symétrie et les questions de proportions de la composition. Une donnée que nous retrouvons avec la pièce Sierpinski (hommage au mathématicien polonais), où, sur le sol, sont disposés des octogones en béton. Ils forment un ensemble à la fois normé et décoratif.
Au fil des œuvres, Ladislas Combeuil installe une confusion entre des dimensions mathématiques, fonctionnelles et ornementales.
En prélevant dans différents domaines, il ouvre les formes de la sculpture pour en prolonger et réactualiser l’histoire. [...]

Julie Crenn, « Ladislas Combeuil », 2015 (extrait)

 

  • {Sierpiński}, 2015
    Sierpiński, 2015
    Béton, 360 x 360 x 5 cm
    Vue de l’exposition Allons voir !, Grange de Récy, 2021
    Crédit photographique : tous droits réservés
  • {Sierpiński}, 2015
    Sierpiński, 2015
    Béton, 360 x 360 x 5 cm
    Vue de l’exposition Allons voir !, Grange de Récy, 2021
    Crédit photographique : tous droits réservés
  • {Sierpiński}, 2015
    Sierpiński, 2015
    Béton, 360 x 360 x 5 cm
    Vue de l’exposition Allons voir !, Grange de Récy, 2021
    Crédit photographique : tous droits réservés

Le travail de L. Combeuil est marqué par un intérêt pour les formes géométriques. Les questions d’échelle, de mesure et d’équilibre sont souvent présentes dans le choix des motifs et des symétries qu’il explore. Sierpiński fait référence au célèbre mathématicien polonais Waclaw Sierpiński qui a développé la théorie des ensembles, notamment l’existence d’ensembles infinis que l’on peut mesurer. Son nom est associé à plusieurs fractales, objets mathématiques dotés d’une structure identique à toutes les échelles. Un ensemble de soixante-quatre octogones de béton, composé au sol, dessine un octogone de grandes dimensions. Si ces objets sont issus de la pensée humaine, on les trouve aussi dans la nature ; formes de certains vaisseaux sanguins, légumes, végétaux, nuages, cristaux de neige, réseaux hydrographiques ou encore montagnes. L’œuvre, disposée aux côtés de la grange et du grand chêne, nous place également face au paysage et à la vallée. Elle est comme un témoin imaginaire et silencieux des relations complexes mais nécessaires entre tous les éléments du vivant.

Gunther Ludwig, « Paysages suspendus », 2021 (extrait)

Texte de l’exposition Allons voir !, Grange de Récy, 2021

 

{Sierpiński}, 2018
Sierpiński, 2018
Acier, 80 x 80 x 80 cm
Vue d’atelier

 

Crédits photographiques : Ladislas Combeuil (sauf mention contraire)
© Adagp, Paris