[...] Pensées de façon presque funéraire, les sculptures qui composent La Villa Marguerite donnent à voir, à partir d’objets pensés pour le confort domestique et dont on a parfois perdu l’usage ou l’origine, l’ensemble de ce qui n’échappe désormais plus au cadre dominant de la démocratie libérale. [...]
Jocelyn Moisson, La Villa Marguerite, 2019 (extrait)

Peinture murale couleur « Banana »
Co-production : Le Confort Moderne (Poitiers), LAC&S Lavitrine (Limoges) et Zébra3 (Bordeaux)
Vue de l’exposition La Villa Marguerite, Silicone, Bordeaux, 2018
Dispositif <3, LAC&S Lavitrine (Limoges), Zébra3 (Bordeaux) et le Confort Moderne (Poitiers)
Réalisation d’une « sculpture de portail » en marbre du Bénou comme celles que l’on trouve aux entrées des villas et des maisons pavillonnaires. Il s’agit d’une pomme de pin stylisée, motif qui a traversé le temps mais dont le sens original est perdu ou décline. Elle est associée à une copie fait main et bas de gamme du tapis « Pop palm » de la designer italienne Ilarria Ferraro Toueg, qui, accrochée au mur, devient une tapisserie où les thèmes traditionnels laissent place au motif exotique « palmier » associé à la couleur « banana ».
Rémi Duprat

Crédits photographiques : Rémi Duprat