L’installation représente une forêt artificielle. Telle une image de 2D augmentée, les arbres, matérialisés par des planches au motif de camouflage, y sont disposés sur différents plans ce qui donne un effet de profondeur.
Les matériaux (médium, feuilles de bois teintée), la technique (placage) et le graphisme (motif du camouflage militaire), viennent renforcer l’idée de copie, de nature manufacturée, d’ersatz d’arbre.
Cette pièce s’inscrit dans le prolongement des naturalistes du XIXe siècle, en mettant l’accent sur la distance des hommes aux choses dites naturelles.
Marie Sirgue