Ce travail a bénéficié du dispositif « Écritures de lumière » porté en 2013 par les arts au mur artothèque (Pessac) à travers une résidence soutenue par la DRAC Aquitaine et le FRAC Aquitaine (Bordeaux).
Phœnix est un récit fragmentaire se composant de trois vidéos construites chacune autour d’une voix-off (en grec approximatif traduit par Google, en allemand, en anglais) et d’une quinzaine de vidéos non-narratives mettant en scène des modélisations, comme autant de tableaux animés.
Ces vidéos sont conçues pour une diffusion en chorale (en simultané sur plusieurs écrans) et en boucle. Ces lectures annoncées en une répétition infinie m’auront guidé dès l’écriture, me permettant d’imaginer un rapport déstructuré à la narration, une mise en péril de la chronologie, un crash.
Il est presque huit heures. La matinée s’annonce comme l’éternel début d’une histoire linéaire. Suivant la logique d’un rêve, la voix-off plonge dans les éléments du décor comme pour s’évader de ce qui semble être le quotidien d’un bureau.
Ce paysage embrumé est extrait de mon projet Phœnix (2013). Il s’agit de l’une des maquettes utilisées pour réaliser la scène du crash d’avion. Le point de vue depuis lequel cette image a été prise est toutefois inexistant dans la séquence vidéo en question.
Geörgette Power
© Adagp, Paris