
Les œuvres présentées sur cette page sont réalisées à partir d’une sélection de papiers prélevés au sein de journaux quotidiens dont le contenu n’a d’importance que dans une logique de composition. Assemblées et associées parfois à du dessin, ces pages sont détournées de leur usage premier et deviennent un matériau pour la production de sculptures. Nuit blanche fait référence au bombardement médiatique et, plus globalement, à la surinformation subie.
Une partie de la production de Radmila Dapic Jovandic évoque la figure humaine ou l’être social, à travers la représentation d’objets, de vêtements ou de corps. Très présents dans ses carnets de dessins, les hommes et les femmes, leurs relations, les situations qu’ils vivent, les espaces dans lesquels ils évoluent, si infimes soient-ils, constituent un sujet fondamental dans son travail.
Ivan Dapic et Elodie Goux
Crédits photographiques : Radmila Dapic Jovandic