L’Everest est traité ici à la manière d’un relevé topographique qui apparaît strate après strate. Ces plaques en fibre de bois, matériau industriel utilisé pour l’isolation phonique, sont déchirées à la main. Sorte de carte postale d’un paysage fantasmé, ce volume ainsi construit nous amène à la contemplation, à l’étude du détail. Avec sa face nord, étant à elle seule l’archétype d’une montagne, Mt Everest tente d’explorer la frontière entre un « paysage produit » et un paysage naturel.
Crédits photographiques : Rémi Duprat