Lave yeux

« Il s’agit d’un laveur d’yeux, souvent utilisé dans les usines où il y a beaucoup de poussière, où on manipule des produits chimiques, par exemple nécessitant de se passer les yeux sous l’eau. L’idée est de le mettre [dans l’espace public] avec son explication sous forme de signes puis de voir comment les gens l’utilisent, quel sens cet objet prend dans la ville. »

Jacques Vieille

 

S’interrogeant sur l’utilisation possible de l’eau s’écoulant de la fontaine et se déversant sur le sol, Jacques Vieille a associé le lave-yeux à un saule. Il en sera le tuteur et l’alimentera à chaque fois que quelqu’un actionnera le mécanisme. L’œuvre est une intrication de plusieurs niveaux, allant de l’allusion à l’utilité d’avoir de l’eau disponible dans l’espace public, [...] de l’interprétation symbolique de l’eau (pureté et purification) à sa disponibilité (renouvellement ou épuisement).

Catherine Grout

extrait du dossier de présentation de la 3e biennale d’art contemporain d’Enghien les Bains, 2000

{Lave yeux} 2000
Lave yeux 2000
Lave yeux, saule pleureur, eau, 210 x 22 cm
La Souterraine, 2005
{Lave yeux}
Lave yeux
Cale du port de Larnagol, Calvignac, 2002
{Lave yeux}
Lave yeux
Mobilité, Architecture, 3e édition de Biennale d’art contemporain d’Enghien-les-Bains, 2000

 

© Adagp, Paris