En 2008, alors que Julien Coupat est arrêté à son domicile suite à ce que la presse appellera ensuite pendant dix ans « l’affaire Tarnac », la police a saisi 27 livres dans la bibliothèque du révolutionnaire, les jugeant « dangereux pour la sécurité de l’État ». Au travers du projet La bibliothèque noire, l’artiste propose de partager ces livres le temps d’une exposition en les laissant accessibles, sur une étagère.
Chacun des 27 livres est intégralement ressaisi, avec ses fautes et spécificités, réédité suivant une mise en page, un graphisme et une impression du choix de l’artiste.
Crédits photographiques : Alex Chevalier