
"Bruit du frigo et Les Chantiers Tramasset s’associent pour vous proposer une Mêlée fluviale, une aventure artistique et urbaine au fil de l’eau du 3 au 17 juillet 2021.
Aux côtés d’amoureux de la Garonne, nous avons créé une flotte aux mille visages, une flotte à l’image de la ville que nous rêvons. Hybride et bigarrée, audacieuse et insolente, elle voguera sur le fleuve et vous invite à découvrir ce territoire qui se déroule sous nos yeux mais que nous éprouvons si peu.
La Mêlée 2021 s’engaronne. Venez embarquer à nos côtés en bateau, en kayak et même en radeau pour découvrir le fleuve et ses abords, des rendez-vous artistiques vous seront proposés tout au long du voyage. Une mêlée itinérante, de Lormont au Tourne, en passant par Bacalan et la Fabrique POLA. Vous pourrez naviguer, regarder, manger et expérimenter le fleuve autrement, vous laisser porter par des moments de poésie navigante, des situations insolites au rythme des marées.
La Mêlée 2021 ça tangue et ça chaloupe ! Vous y découvrirez une exposition, des concerts, des performances, des temps de fêtes et une réflexion collective pour s’approprier le fleuve comme un espace public en devenir et imaginer une ville plus souple, plus humaine et plus partagée. (...)
Thomas Lanfranchi participe à l’exposition Seul le vent connaît déjà... en nous proposant deux films sur les quais de Brazza tournée en 1998 et sa nouvelle création réalisée pour La Mêlée. Invité en résidence en 2020 et reporté en mai 2021 au sein du collège George Mandel de Soulac, les collégiens ont travaillé avec l’artiste pour créer une nouvelle forme volante. Vous pourrez découvrir des traces visuelle de cette expérience collective et les recherches graphiques et formelles qui ont donné lieu à cette création.
Vidéos présentées pour l’exposition :
Forme N°5, 1999, Vidéo de 3 mn. Quai de Brazza Bordeaux. Captation d’images et montage, Sophie Fougy et Simon Girault-tête vide
Forme N°6, 2001, Vidéo de 4.5 mn. Quai de Brazza Bordeaux. Captation d’images et montage, Sophie Fougy et Simon Girault-tête vide
Thomas Lanfranchi réalise de grandes formes géométriques. Nul marbre ici cependant, ni rien qui s’en approche. Il prend au rebours les fantasmes de pérennité, de solidité, de masse qui hantent encore souvent la sculpture. Ces formes, en effet, il les fabrique à partir de sacs plastiques, aux couleurs que lui propose l’industrie. Le geste du sculpteur, chez lui, n’est plus que dans la découpe et que dans l’assemblage, à l’aide d’un ruban adhésif, de cette pauvre et fragile membrane."
Source : Le Bruit du Frigo