Femme à la perche

[...] Pensées de façon presque funéraire, les sculptures qui composent La Villa Marguerite donnent à voir, à partir d’objets pensés pour le confort domestique et dont on a parfois perdu l’usage ou l’origine, l’ensemble de ce qui n’échappe désormais plus au cadre dominant de la démocratie libérale. [...]

Jocelyn Moisson, La Villa Marguerite, 2019 (extrait)

 

{Femme à la perche}, 2018
Femme à la perche, 2018
Béton cellulaire, 15 plaques de grés cérame, tasseaux, 360 x 180 x 130 cm
Peinture murale couleur «  Bleu rêveur  »
Co-production : Le Confort Moderne (Poitiers), LAC&S Lavitrine (Limoges) et Zébra3 (Bordeaux)
Vue de l’exposition La Villa Marguerite, LAC&S/Lavitrine, Limoges, 2018
Dispositif <3, LAC&S Lavitrine (Limoges), Zébra3 (Bordeaux) et le Confort Moderne (Poitiers)

 

La femme à la jarre ou à la cruche est traditionnellement la représentation de la source, de l’eau, et vient ici orner un bassin en faux marbre. Iconographiquement, on a perdu la trace de son origine, les avis diverges et les époques aussi. La perche est la représentation d’un geste anodin qui vient rompre avec le reste de l’installation.

Rémi Duprat

 

 

Crédits photographiques : Rémi Duprat