Ding Dong It’s Sabbat Time , 2019
Installation, pare-brises, polystyrène, ronces, métal, céramique, terre, cire, dimensions variables
Réalisée dans le cadre de la résidence de création transfrontalière proposée par la structure COOP et le Centro Huarte de Arte Contemporaneo (Es)
Coproduction COOP (Bidart) / Centro Huarte (Navarre, Espagne)
Vues de l’exposition Emen Hetan Witchy Bitchy, Ding Dong It’s Sabbat Time (2019), Centro Huarte
Au début du XVIIe siècle, au Pays Basque, eurent lieu des procès en sorcellerie menés par un magistrat particulièrement zélé du nom de Pierre Delancre. Celui-ci, s’inscrivant dans la continuité des démonologues qui développèrent des techniques de chasse aux sorcières, chercha tout particulièrement à donner une forme à la pratique de
la sorcellerie, le sabbat, ainsi qu’une apparence au présumé guide de ces séance démoniaque, c’est-à dire le diable lui-même...
Il est aujourd’hui très difficile de dire si les formes évoquées par les victimes des bourreaux de Delancre étaient le reflet de leur imagination ou bien si elles leur étaient suggérées entre deux séances de torture, il n’en reste pas moins qu’elles s’avèrent assez protéiforme et d’un intérêt plastique certain.
Cette série s’inspire de ces descriptions afin de donner forme au visage de la terreur que le diable était censé inspirer aux gens de bonne mœurs, mais selon qui ?
Béranger Laymond
En arrière plan : La serre de Salem, 2019
Crédits photographiques : Emmy Martens
Ding dong it’s sabbat time, 2019
Installation, ensemble d’œuvres : pare-brises, mousse, céramique, métal
Co-production COOP / Centro Huarte
Vues de l’exposition À l’ombre des bouquets (2020), Le bel Ordinaire - espace d’Art contemporain Pau-Pyrénées, Billères
Crédits photographiques : Emma Cozzani / Studio Sud