Il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas…
Ce qu’on peut voir, ce sont des facsimilés de prises électriques et d’interrupteurs en plâtre qui, tels des éléments de décoration, ornent un lieu.
Ou des petites sculptures sauvant des objets ordinaires de leur condition.
Ou encore des objets mal identifiés qui parasitent les murs, mais aussi les vitres, les plafonds, le mobilier, etc.
Ils pourraient être les indices d’un réseau plus ou moins dense, invisible et véritable ou non, de fils cachés, d’interconnexions insoupçonnées.
Un circuit en dérivation. Possiblement un circuit à la dérive.
Mais ils sont aussi simplement des hommages modestes - et blancs - au carré et au cercle.
Ne pas perdre le fil.
Sophie Mouron
Vues de l’exposition collective à l’Atelier de Panoramas sur la rive droite, à l’occasion de la Super tournée des ateliers, 2024
Crédits photographiques : Sophie Mouron
© Adagp, Paris