Cellules dormantes

Cellules dormantes, 2010-2011
bois divers, livres, video, poster, courtepointe, dimensions variables, à partir de 1,5 x 2 m
Vue de l’exposition aux Tanneries d’Amilly, 2017-2018

Dans le cadre de la Biennale, le centre d’art invite Suzanne Husky à construire une Sleeper Cell pour la Verrière. Cette structure à forme d’igloo est réalisée en bois. Émergent directement du sol, elle évoque les premières habitations humaines. Cette construction ouvre aussi sur le registre animal de l’abri, du terrier, du cocon ou du nid. Elle télescope ainsi différents règnes, fait migrer des formes et des modes de vie en un mouvement fluide, proche des transports imaginaires de l’enfance. Les préoccupations de l’artiste sont également environnementales, inspirées par les pratiques d’individus repensant les conditions premières de leur habitat de façon alternative, en vivant de manière simple et dépouillée. L’anthropologie, ou la sociologie de l’habitat innervent sa réflexion artistique.

The wealth of materials available to Suzanne Husky during her residency at the dump enabled her to construct small habitable structures that had previously existed only in her drawings. The artist’s intention for these forms, which appear like tiny homes for characters in a folk tale, is that they be placed in a forest or garden, potentially to be slept in. While the shelters in nature inspired shapes such as a porcupine convey a humorous charm, Husky’s description of them the grid in anticipation of an environmental apocalypse, ecoterrorists mobilizing in forest hideouts, and a metaphorical rising up of nature against encroaching industry and technology. Structures are wheels, allowing for the easy deployment of this woodland force. Recology Sharon Spain

 

Cellules dormantes
Cellules dormantes
Cellules dormantes
Cellules dormantes
Cellules dormantes
Cellules dormantes (détail)
Cellules dormantes (vue de l’intérieur)
Cellules dormantes (vue de l’intérieur)