Arpenter la superficie du terrain de Cairnhill, en noter les délimitations, y inscrire mes circulations. Me laisser guider par le relief, les points de vue,
jusqu’au ruisseau, délimitation naturelle, unique tracé qui contourne la ligne droite, contrairement au découpage du cadastre.
Une figure abstraite se dégage, transposée à échelle réduite, manipulable,
transportable, et devient un élément accompagnant la promenade.
Le plan seul est conservé. Le relief, la végétation, les repères cardinaux
s’effacent. Cette forme va alors trouver son équilibre, son orientation propre avec le ruisseau comme point d’ancrage visuel. Un changement de directions qui au final nous désoriente.
C’est à partir de cette abstraction que je vais pouvoir épuiser les cheminements possibles à Cairnhill, aussi bien physiquement que mentalement.
La promenade ne se limite pas aux frontières du terrain. Les points de vue
qu’elle propose nous transportent bien au-delà. Cairnhill est aussi le lieu d’où je regarde. Aussi loin que porte mon regard une promenade imaginaire peut m’y conduire.
Véronique Lamare
Cairnhill, 13 plots, 2017
Série de 7 dessins, crayon sur papier, 21 x 25 cm (chacun)
Cairnhill walk [Déplacement], 2015
Vidéo frame, stylo, 42 x 29,7 cm
Prise de vue : Joss Burke
Cairnhill walk [Déplacement], 2015
Vidéo frame, stylo, 42 x 29,7 cm
Prise de vue : Joss Burke
Cairnhill walk [Déplacement], 2015
Vidéo frame, stylo, 42 x 29,7 cm
Prise de vue : Joss Burke
Sauf mention contraire, toutes les photographies de cette page ont été prises par Véronique Lamare.
© Adagp, Paris