Vernissage le samedi 8 juillet à 13h30

Du souterrain à la transparence
Qui se souvient des cadres en céramique qui entouraient les publicités des stations du
métro parisien ? A redécouvrir dans un mystérieux décor.
Lors d’une résidence à La Céramique Lochoise (Azay-sur-Cher), Marie Sirgue déniche les céramiques
traditionnelles d’encadrements d’affiches du métro parisien. Les moules sont disponibles, libres de droit, et elle va rapidement détourner ces éléments qui rythmaient les voyages souterrains et les agencer pour les introduire dans des espaces inattendus. « Mes pièces sont ouvertes à différentes interprétations. Je cherche seulement à ce qu’elles provoquent un léger trouble. »
Dans le cadre d’ÉPHÉMÈRES, la magie se situe dans un lieu peu connu, modeste, intrigant : la fontaine de Saint-Agne.
« J’ai aimé le charme de ce village et ce lieu sans fioriture, humble, qui avait une destination d’usage. La source est mystérieuse, il n’y a pas de légende autour d’elle, pas de panneau ou d’indications pour la signaler… Certains disent que l’eau vient des Pyrénées - c’est aussi le nom d’une station de métro à Paris… Cela m’intéresse de jouer avec un espace sobre, d’y placer un peu d’ornementation sans qu’elle ne s’impose trop. Mon intervention sera une petite accroche pour attirer l’attention sur la fontaine, mais on sentira bien qu’il s’agit d’un élément éphémère. Un élément à fleur d’eau dont la transparence jouera avec les reflets de la céramique brillante. Cela donnera à la fontaine et au bassin, à tout cet espace d’eau dont beaucoup passent sans trop le voir, la possibilité d’un petit moment de "contemplation". »
Dossier de presse de la biennale (extrait)