Mises en place depuis 2012, les actions de rangements urbains consistent en un glanage et une réunification sous forme de sculptures éphémères d’objets divers (fonds de meubles, matériaux de chantier, rebuts, etc.) trouvés dans les espaces traversés par l’artiste. Actions furtives, une trace de chacune d’entre elles est prise sous la forme d’une photographie faite avec un smartphone. Les archives de ces actions sont ensuite imprimées à l’aide d’une imprimante thermique, et sont vouées à progressivement s’effacer.
Les images issues de ce travail n’ont pas le statut d’œuvres mais bien d’archives d’un projet mené dans l’espace public. L’œuvre, ici, se trouve dans le moment où l’action est réalisée et dans le résultat qui s’en suit.