
A-mnésie 1, 2003
Sculpture activable. Tissu, mousse, carton, élastiques, sangles, quincaillerie, dimensions variables
Vues de l’exposition A-mnésie, Galerie Ocre d’art, Châteauroux, 2003
Vues de l’exposition A-mnésie, Galerie Ocre d’art, Châteauroux, 2003


A-mnésie 1/mode d’emploi, 2003
A-mnésie : entre perte et mémoire ou comment inscrire dans le lieu des objets dont l’expérimentation va induire la disparition de ce même lieu.
La démarche réside dans la création d’objets qui, lorsqu’ils sont portés, coupent le
la regardeur se de l’espace dans lequel il elle se trouve et provoquent une projection mentale dans un autre espace, créant une désorientation dans le déplacement. Lorsque l’objet est enfilé, la perception que l’on a de l’intérieur est imprégnée du souvenir du lieu où nous sommes mais le décalage (par exemple le passage d’un escalier montant dans l’espace réel à un escalier identique descendant dans l’espace en maquette) provoque un brouillage des repères.

A-mnésie/mode d’emploi, 2003
En reprenant l’idée d’un récit oral transmis, transformé, oublié, le catalogue prend la forme d’une cassette audio ou l’enregistrement d’un souvenir du lieu est explicitement effaçable ou remplaçable.
Kristina Depaulis

A-mnésie 2/mode d’emploi, 2003

Vue de l’exposition A-mnésie, Galerie Ocre d’art, Châteauroux, 2003
Crédits photographiques : Antoine Gatet
©Adagp, Paris