Créée pour la première fois en 2003 pour le festival Expoésie de Périgueux, installée rue de la Sagesse, l’idée de cette colonne est née en Jordanie à Jerash en 1989.
Sur chacun des deux blocs de pierre monolithe, reposent la base et le chapiteau ; des vers du « Cantique des colonnes » de Paul Valéry se lisent dans les fûts en matériau composite.
Une oie cou tordu et un corbeau ont échangé la couleur de leur plumage et sont perchés à leur sommet.
A Cadouin, dans la cour de l’auberge de jeunesse, la proximité de la grotte de Cussac (où l’on peut voir deux gravures d’oie ; l’une d’entre elles a le cou tordu) et le voisinage du cloître m’offrent ce hasard si alchimique qui me permet d’habiller ce lieu en un passage poétique : Colonne aux nobles proportions et L’oie de Cussac à l’échelle du ciel.
Crédits photographiques : Bernard Dupuy